L’usage des TIC dans le monde agricole commence à se développer au niveau des cultivateurs.
En effet, il suffit de gagner leur confiance et faire en sorte qu’ils en tirent vraiment profit. Pour y arriver, il faut qu’ils soient impliqués tout au long du processus. Mais en attendant que tous ces paysans soient vraiment bénéficiaires et acteurs, il faudra une forte volonté politique pour encourager, créer des centres de formation adéquats, y compris les infrastructures nécessaires.
Des petits producteurs, il en existe des centaines, voire des milliers dans la région de l’ATACORA (département du Bénin situé au nord-ouest).
Ils sont pour la plupart des producteurs de produits maraîchers, de fruits ou de petites quantités de céréales. Leurs productions sont généralement de faible quantité pour plusieurs raisons, telles que le manque d’encadrement, le manque de soutien, les problèmes liés à la terre.
La majorité de ces petits producteurs sont des femmes et des jeunes. Leur désorganisation ne leur permet pas de bénéficier de l’aide de l’État, ni du soutien des partenaires au développement. Ils sont laissés pour compte.
Cette situation nous a amené à réfléchir afin de trouver un mécanisme pouvant leur faire comprendre qu’ils doivent se mettre ensemble, et exploiter tous les moyens qui s’offrent à eux. Ceci n’a pas été une tâche facile, car ils ne voulaient pas comprendre ce qu’on leur disait. Ils se sont montrés très réticents.
Alors, la meilleure solution qui s’est présentée à nous a été de réinventer la roue : simplement trouver des modèles de petits producteurs qui se sont regroupés pour mieux réussir. Nous avons également décidé d’utiliser ces mêmes moyens pour leur encadrement afin de régler cette inégalité. Cela a permis de garantir à tous ces petits producteurs en particulier, et aux couches vulnérables en général, une forte productivité avec le peu de surface de terre qu’ils possèdent, tout en la protégeant pour bénéficier de ses services pendant longtemps.
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